La manifestation du 16 juin des personnels hospitaliers fut un réel succès ; à Paris près de 50 000 agents ont répondu à l’appel de la CGT pour exiger des moyens pour travailler en sécurité à l’Hôpital Public et des salaires à la hauteur de leur engagement et qui leur permettent de se loger dignement.
Leurs revendications ne sont que légitimes.

Il faut croire que le préfet aux ordres du gouvernement ne partage pas cet avis : une fois de plus, cette manifestation s’est terminée dans le sang et la violence. Les manifestants rassemblés pacifiquement sur l’Esplanade des Invalides se sont faits brutalement nassés et gazés copieusement.
Devant ce déchaînement de violence, à bout de nerfs, cette infirmière de Paul Brousse, qui s’est donnée corps et âme durant toute la période de crise Covid pour soigner ses patients en gériatrie, a saisi trois malheureux cailloux pour les lancer vers la police.
On veut nous faire croire que ces cailloux auraient transpercés le blindage des tenues des CRS et en auraient blessé l’un d’entre eux. Quel exploit de la part de cette infirmière d’1,55 m et 40 kilos ! La CGT Cochin a du mal à croire cette fable.

Elle a été arrêtée manu militari avec violence et mise en garde à vue 24h.
Quelle différence de traitement entre un policier filmé cognant un manifestant à terre et qui n’est pas sanctionné et même soutenu par le ministère en attendant un hypothétique jugement et une simple infirmière en blouse blanche pour trois jets de cailloux dont le jugement est déjà programmé au 25 septembre en correctionnelle !

La CGT Cochin apporte tout son soutien à notre collègue qui a mis sa vie ainsi que celle de toute sa famille en danger pendant la crise sanitaire du Covid19.