Syndicat CGT Hopital COCHIN

Poste 11167

Trop peu de masques disponibles à l’hôpital COCHIN

vendredi 20 mars 2020 par François Sénac IDE

Le rationnement des masques de protection à COCHIN se fait au dépend de la santé du personnel .En effet, la Direction a décidé de rationner à 2 le nombre de masques par agent /par journée de travail dans la majorité des services.


Cela s’est fait sans tenir compte de la réalité du terrain.

Les masques ne sont valables que pour une durée de 4 heures. Tous les professionnels de santé en sont conscients.
Dans une journée de soins, l’exercice professionnel peut s’avérer très physique (nursings, mobilisations des patients, etc.) et induit une usure accélérée des masques. D’autre part, le risque de projection de matières diverses sur les masques est grand (lors des nursings, il est fréquent d’être la cible de projections diverses). Cela implique un changement de masque immédiat.
Ce rationnement décidé sans aucune concertation pénalise potentiellement la santé au travail des agents de l’hôpital COCHIN.
Les collègues ressentent un manque d’intérêt de la direction pour ces problématiques.
Cette sensation est concrétisée par l’absence de réunion après le dépôt de DGI par les membres CGT du CHSCT COCHIN.
La Direction nous dit qu’elle prend l’avis « d’experts », sans plus de précisions. Sur le terrain, on s’aperçoit que la direction ne prend surtout pas en compte l’expérience des agents

Tout cela décourage une partie des soignants.

Au résultat, il y a un grand fossé entre l’autosatisfaction affichée de la direction isolée sur la fourniture du matériel nécessaire à la prise en charge de cette crise sanitaire et la réalité vécue par les agents.
La CGT COCHIN demande que le nombre de masque disponible pour le personnel soit à la hauteur des enjeux de la crise sanitaire à laquel les agents font face quotidiennement.
De plus, la fourniture de masque doit inclure les trajets pour au moins deux raisons
1. Protéger les autres usagers car le personnel soignant est constamment en contact avec des patients victimes du COVID 19 .
2. Prévenir une contamination des agents de l’hôpital dans les transports en commun.